Avertissement
Notre collectif n’est ni « antivax » ni « provax ». Nous constatons dans l’histoire que certains vaccins semblent avoir fait leurs preuves, jugulé sinon éradiqué des maladies, quand d’autres ont été retirés après un usage non concluant. C’est dans cette optique que nous abordons le sujet polémique du Gardasil avec une étude des éléments les plus larges possibles disponibles à ce jour mais qui ne prétend pas être exhaustive
.
HPV et Épidémiologie
On estime à plus de 160 , voire 200 (les chiffres varient selon les sources ) différents types de papillomavirus (human papillomavirus, HPV) connus dans le monde. Une quarantaine de types infectent spécifiquement la peau de la sphère génitale, anale ou ORL (bouche et gorge), dont douze sont considérés comme à haut risque, car ayant un degré d'association plus ou moins élevé à certains cancers (virus oncogènes).
Au cours de leur vie, 80 % des femmes & hommes sont touchés par les HPV. Dans 90% des cas on se débarrasse spontanément du HPV. Sur les 10% d'infection persistante, 5% peuvent provoquer une gène selon D Harper. De ces 5% peuvent générer des lésions pré cancéreuses , après 20 ou 30 ans sans traitement , seulement 40% vont donner un cancer.
Certains auteurs remettent en cause la responsabilité du HPV dans les cancers du col de l'utérus, estimant qu'il existe, certes, une corrélation statistique entre persistance d’infection à HPV et cancer, mais qu'aucune preuve de causalité directe n’a jamais été établie. Notons que pour d’autres cancers (sphère ORL, anus, pénis, vulve,…) l’hypothèse de ce lien est plus récente et le corpus d’indices épidémiologiques et pré-cliniques est moins abondant. Enfin ces mêmes auteurs signalent que l’utilisation des préservatifs tant masculins que féminins permettent une diminution très franche des infections par HPV, de même que le fait d’obtenir un recul de l’âge des premiers rapports sexuels, la diminution du nombre des partenaires, la correction des carences micro-nutritionnelles diverses et ainsi qu’une interruption du tabagisme.
En fait 95% des cas mondiaux de cancer du col de l’utérus surviennent chez les femmes vivant dans des pays en voie de développement.
En France l’incidence du cancer du col ne fait que décroître depuis plus de cent ans. De 3,6% des cancers pour les femmes nées en 1910 il est tombé à… 0,6% s’agissant de celles nées en 1950.
La médiane des diagnostics est de 54 ans.
3000 cas de cancers de l’utérus par an ( 60 000 pour le cancer du sein) et 1000 décès, soit à peu près 0,003 %. Au 10e rang des causes de cancer féminin.
6300 cas de cancers associés à l'HPV ( cancers de l’anus, gorge, lèvres …)
Parmi les pathologies cancereuses, le cancer du col de l’utérus est donc loin de correspondre à une urgence de santé publique.
Présentation et lancement du Gardasil
Avec pour ambition de faire baisser la morbidité et la mortalité par cancer du col de l’utérus en prévenant la primo-infection, un premier vaccin Gardasil contenant les antigènes des quatre sérotypes 6, 11, 16 et 18 ( les plus fortement associés à la survenue du cancer du col) fut mis sur le marché en 2006 puis un second a vu le jour en juin 2015 baptisé Gardasil 9 .
Le Gardasil 4 de Merck Sharp & Dohme bénéficie de sa première autorisation de mise sur le marché (AMM) au monde au Mexique en 2006.
Merck annonce que le Gardasil peut réduire de 70% les cancers du col de l’utérus.
( ç-à-d une efficacité de 70% sur les souches 16 et 18 , considérées comme les principales causes de cancer) en passant de 500 000 à 150 000 cas.
Selon Merck, le Gardasil offre une immunité à vie contre le cancer du col de l’utérus et d’autres cancers associés au HPV.
Merck recommande la vaccination de préférence avant les premiers rapports sexuels, vers 11-14 ans c’est a dire avant d’avoir contracté les HPV. Cependant elle est possible après, même si la protection ne sera pas maximale. Il s’agit d’un vaccin prophylactique et non pas thérapeutique.
En 2006 le Gardasil bénéficie aux Etats-Unis d’une procédure de mise sur le marché accéléré ( fast track)
En février 2007, Xavier Bertrand, ministre de la santé, annonce le remboursement du vaccin, au nom de l'urgence générée par «la pression médiatique».
Pourtant en mars 2007, le groupe de travail chargé de l'évaluation du vaccin, prenant en considération la diminution rapide de l'incidence du cancer du col en France, demandait de prioriser le dépistage organisé et n'évoquait aucune urgence.
En octobre 2008, l’Ordre des médecins manifeste également, à travers un courrier, sa gène face à un lancement qu’il trouve prématuré.
Médecins. Des avis partagés.
Nous tenterons dans cette partie de rendre compte des différents avis qui se sont exprimés sur le sujet. Nous n’avons cependant pas recensé les innombrables publications et vidéos plus ou moins promotionnelles qui inondent YouTube.
Plusieurs voix prudentes , voire réticentes se sont fait très vite entendre, estimant qu’il était encore prématuré de se prononcer et ne voient guère de bénéfice à cette vaccination.
Dès 2007 en Espagne une pétition, protestant contre le lancement de cette vaccination, recueille 3500 signatures. Une autre est lancée en Italie. Des voix s'élèvent un peu partout. En Autriche, en Allemagne, en Suisse. Chez nous, celle du Dr Martin Winkler.
En France en 2008, Selon le professeur Claude Béraud, Ancien vice-président de la commission de la transparence de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé et membre du Conseil médical et scientifique de la Mutualité française, beaucoup d'incertitudes pèsent sur l'intérêt du Gardasil pour réduire la fréquence de la maladie. « Cette vaccination réduira, trois ans plus tard, de 0,8 % le risque d'apparition d'une lésion du col utérin qui en l'absence de vaccination est de 2,8 %, mais ne dispensera pas cette jeune femme de la réalisation d'un frottis tous les trois ans après »
En 2013 le Dr Véronique Chabernaud, médecin oncologue, a occupé des fonctions de cadre dirigeant dans l'industrie pharmaceutique. « L'hypothèse émise reste celle-ci : comme ce vaccin limite des infections de certains papillomavirus humains, par extrapolation scientifique, il protège des cancers liés а ces virus. La logique se tient mais n'est pas démontrée. Pour savoir si le vaccin est efficace, il faudrait avoir quinze ou vingt ans de recul. »
En 2014, la pneumologue Irène Frachon, avec une pétition, rallie 400 médecins pour dénoncer un vaccin "inefficace" et "trop cher »
2014. Dr Philippe De CHAZOURNES, un des co-signataire de la pétition adresse une lettre ouverte du au Président de la République demandant l’arrêt de lac vaccination et rappelle« Que le Haut Conseil de Santé Publique estime à moins de 20 % son efficacité tout virus HPV confondus chez les 16-23 ans (les études médico-économiques ont été faites sur la base de 70 % d’efficacité avancée par le Laboratoire…
Mais les autorités ne fléchissent pas.
En Juin 2017 le Pr Daniel Floret, vice président de la commission technique des vaccinations de la HAS exprime la voix des autorités. Il estime que : « Toutes les études démontrent qu’il n’y a pas de lien entre ces maladies auto immunes et le vaccin ». Il constate néanmoins que « les maladies auto immunes plus fréquentes chez les filles se déclenchent à l’âge où l’on vaccine » … » Mais bien sur corrélation n’est pas causalité.
Pour Nathalie Broutet , médecin qui se fait la porte parole de l’OMS Cancer du col de l'utérus: le vaccin est sûr
Au secours de la vaccination est publié un appel des 50 en mars 2019 ( page à ce jour supprimée).
50 médecins, sociétés savantes, sociétés professionnelles, sociétés privées, syndicats médicaux et associations de patients, appellent à la généralisation du vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) et à l’extension de son indication aux garçons afin, disent-ils, d’éliminer les cancers dont ces virus seraient responsables.
A cet appel des 50, Le 28 avril 2019 ,15 médecins répondent
Parmi lesquels , Rémy Boussageon, médecin généraliste et professeur des universités à Lyon, qui fait partie du comité scientifique du Conseil national des généralistes enseignants (CNGE). Le Pr Boussageon estime que « les preuves formelles ne sont pas encore là, contrairement à ce que tout le monde dit.» Pour lui, « les données australiennes sont des modélisations statistiques » Et les 15 signataires de déclarer : « Nous, médecins et pharmaciens indépendants de l’industrie pharmaceutique, dénonçons le non-respect de la loi par les signataires de cet appel et nous opposons à la généralisation de ces vaccins en raison des incertitudes majeures qui pèsent sur leur rapport bénéfice-risque et coût-efficacité »
Les 15 relèvent que « entre 2012 et 2018, l’ensemble des signataires de l’appel des 50 ont reçu 1.611.066 euros de la part des fabricants des vaccins anti-HPV (Sanofi Pasteur MSD, MSD et GSK). Une somme qui se répartit entre les professionnels (223.765 euros) et les structures (1.387.301 euros)»
Du côté des fervents défenseurs du vaccin, on compte le Pr Raoult en septembre 2019 déclare que « Prévenir 2000 morts par an est une chose sérieuse » et « j’ai vacciné mes enfants contre le danger d’un cancer évitable »… Il va même jusqu’à déclarer : « il faut sanctionner les lanceurs d’alerte fantasques …contre la réalité scientifique. »
On compte également le Dr Christine BERGERON, Anathomopathologiste, Présidente de la Société Française de Colposcopie et Pathologie Cervico-vaginale (Atout santé 78 de nov 2021) qui affirme que: « le vaccin est très efficace » . Et que « les risques se résument à « rien du tout , même pas comme la grippe ». …Ainsi le vaccin « éviterait les filles d’aller tous les 3 ans chez leur gyneco .. » Dans la même émission, le Dr Julia MARUANI ajoute que l’« On peut vacciner jusqu’à 19 ans , quelque soit l’activité sexuelle » selon, Gynécologue Médicale, Secrétaire Générale de la Société Française de Colposcopie et Pathologie Cervico-vaginale. Et le Dr Patrick François, pédiatre , vax âge de 11 ans, de « garde efficacité , 80% de cancers en moins »
En 2022, le Dr Patricia Pautier, oncologue médicale et responsable du comité de gynécologie : « est sans ambiguïtés : « On a enfin a un vaccin qui protège contre le cancer du col… vaccinez vos enfants ! »
Le Pr. Cazanave, infectiologue au CHU de Bordeaux met en avant 5 études favorables qui montrent une diminution des 5 HPV et une diminution par 30 des risques de lésion : une protection équivalente au 1er vaccin. Une même efficacité sur des garçons et filles de 9-15 ans avec une même production d'anticorps pour le G4 que le G9. De même chez les 16-26 ans. Notons qu’il s’agit d’études d’imugénocité mais pas de comparaisons cliniques.
Le Dr Kierzek en 2022 déclare à télématin : l’Australie est passée de 23% de porteurs de HPV à moins de 1%. L’Australie est en train d’éradiquer le CCU » « le vaccin n’est pas contesté et la balance bénéfice risque clairement en faveur du vaccin »
Le professeur Geoffroy Canlorbe, chirurgien à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière et membre de la SFCPCV (C Notre santé de février 2023) veut rassurer: « Il ne faut pas être effrayé par les quelques effets secondaires montrés mais pas retrouvés dans les études.
Pour le Dr Monosego, gynécologue spécialiste des maladies associées au HPV « il n’y a aucune preuve que ces vaccin causent des maladies auto immune ». (Signalons qu’il a coordonné les essais cliniques des deux vaccins contre le papillomavirus, Gardasil et Cervarix, et a à ce titre reçu des honoraires des laboratoires GSK et Sanofi Pasteur)
Dr Vié Le Sage abonde dans ce sens : « Les études de tolérance, dans le monde, révèlent que le bénéfice est clairement en faveur du vaccin» « En Australie, avec une couverture vaccinale massive des filles et des garçons et un recul de douze ans, les chiffres du portage des virus, sur le col et l’anus, et des lésions précancéreuses du col, se sont effondrés. On observe aussi un effet indirect chez les garçons non vaccinés, qui présentent moins de lésions dues à ces virus sexuellement transmissibles. Cela s’explique par le fait que beaucoup de filles, et de plus en plus de garçons, sont vaccinées. Ce pays prévoit d’éradiquer les virus responsables des cancers du col de l’utérus d’ici à vingt ans.»
Avec les recul et l’exemple souvent cité de l’Australie, l’affaire semble entendue devrait faire taire les dernières réticences.
Mais la réalité, nous disent les chiffres est plus nuancée.
Et des voix comme celle de Dr Lorgeril ou du Dr Delépine continuent de s'élever et de militer contre cette vaccination.
Dans l’émission (la maison des maternelles) , une jeune femme vaccinée dans son adolescence déclare qu’on lui a détecté un HPV. A quoi sert le vaccin ? Demande-telle, alors. Le Dr Héléna Agnani, gynécologue médicale à l’hôpital Bicêtre et à la maternité de Longjumeau dans l’Essonne éponge explique qu’« elle a pu être infectée par une autre souche » …. Mais réaffirme que le vaccin « reste efficace dans l’année des premiers rapports »… et qu’il « est le seul moyen de lutter contre le CCU ». Cependant « même si on est vacciné, il faut poursuivre la surveillance »
Selon le groupe Sanofi Pasteur, qui commercialise le vaccin en Europe il y aurait un "consensus scientifique international démontrant la sécurité de Gardasil et son intérêt dans la prévention du cancer du col de l’utérus »
Nous voyons déjà qu’il n’en est rien.
Que disent vraiment les études ?
Le rapport de la FDA sur les études de Merck sur le Gardasil et le Gardasil 9
En 2006 Meck soumet ses études à la FDA pour obtenir son autorisation de mise sur le marché.
Le dossier inclus 4 études randomisées portant sur 20 000 sujets. Elles font bien apparaître une diminution significative de la survenue de lésions précancéreuses du col de grade 2/3 ou plus élevé (CIN 2/3). Cependant la FDA constate que les résultats les études 007-013-015 ne sont pas publiées ! Elle les réclame et finit par les obtenir.
Ces études révèlent des résultats beaucoup moins concluants : une réduction des lésions de seulement 16,9% dans la population per protocole. Un taux qui peut donc être dû au hasard. Autrement dit aucune démonstration d’efficacité dans ces 3 études restantes prises isolément. .
Plus inquiétant , dans la population déjà infectée par le HPV, (étude 013, on observe un sur-risque de +44% chez les participantes vaccinées. Bien que ce résultat ne soit pas statistiquement significatif, il constitue un signal préoccupant.
Un autre problème pour évaluer correctement la sécurité du Gardasil dans ces essais cliniques est que le groupe comparateur, en principe non vacciné, a tout de même reçu une injection avec l’adjuvant vaccinal seul (placebo actif). À la date de l’évaluation du produit pour sa mise initiale sur le marché, le seul essai avec vrai placebo inerte ( solution saline , sans adjuvant aluminium) est l’étude V501-018 / NCT00092547 qu’on peut également trouver ici.
Cet essai sera exclu de la fameuse revue Cochrane que nous verrons plus loin.
On y dénombre 5 effets indésirables graves (EIG) 14 j après vaccination, tous dans le groupe vacciné et aucun dans le groupe contrôle.
Sur clinicaltrials.gov avec le suivi étendu (30 mois) le déséquilibre s’accroît encore :
Toutes les autres études sont menées contre un « placebo » comportant, aluminium, L-histidine, Polysorbate 80 et Borate de sodium. Ce biais évidemment gomme les EI potentiellement imputable à l’adjuvant sur lequel nous reviendrons.
Les notices européenne et américaine
La notice européenne mentionne des EI, voire de EIG en nombre limité et à une fréquence indéterminée ( soit - 1/10 000). Par contre, dans la notice américaine qui nous fournit des données bien plus étendues , parmi les EIG qui doivent être signalés par le fabriquant dès lors qu'ils atteignent 1%, on relève : embolie pulmonaire, maladie auto immune , paralysie , myélite transverse… et même la mort.
Concernant les maladies auto-immunes, la notice américaine donne, après études le chiffre inquiétant de 2,3%. Cela signifie que pour 3 millions d’enfants de 11 à 14 ans vaccinés, 72 000 développeront une maladie auto-immune.
Parmi les effets indésirables relevés : l’incidence de SEP avec le G9 s’avère supérieure à celle observée dans la population générale. Et même supérieure (20,7/100 000) à celle observée avec le G4 ( 8,3/100 000) (5 vs 2). Les cas de SEP dans le groupe G9 sont survenus dans les 3 mois.
On peut également relever que les avortements spontanés dans les 30 jours post vax dans le groupe G9 (17 sur 89, soit 20%) sont plus fréquent dans le groupe G4 (7 sur 88, soit 8%) .
Ces études peu concluantes lorsque prises dans leur ensemble n’empêchent pas la FDA de rendre un avis favorable tant pour le qHPV ( Gardasil) que pour le 9vHPV ( Gardasil 9) dont les résultats s'avèrent encore moins bons.
En conclusion la FDA admet que le vaccin présente une efficacité partielle sur les lésions précancéreuses de haut grade.
Rien de plus.
- La bataille dES ÉTUDES
En France , en 2007, une analyse coût/efficacité du Comité technique des vaccinations (CTV) préconisait d'instaurer le dépistage organisé avant d'introduire la vaccination, déclarant : « La vaccination ne remplace pas le dépistage cytologique ».
En septembre 2008, est publiée une étude australienne de l'équipe du Dr Julia Brotherton, qui conclue : « Selon le nombre de cas confirmés, le taux estimé d’anaphylaxie après l’administration d’un vaccin anti-VPH quadrivalent a été significativement plus élevé qu’après d’autres vaccinations scolaires comparables. »
En 2011 dans l'ANNMED (Annals of Medicine, 2011) les canadiens Lucija Tomljenovic & Christopher A. Shaw, ne trouvent aucune preuve de l’efficacité du vaccin et pas de durée suffisante pour évaluer l’efficacité à prévenir un cancer qui met plus de 20 ans à se développer. Ils signalent en revanche de nombreux EI : décès, Guillain–Barré, myélite, paralysie faciale, syndrome de fatigue chronique, thromboses, embolie pulmonaire et cancer du col de l’utérus….Ils rappellent que dans le VAERS depuis 2006, Gardasil a été associé à 18,727 effets indésirables aux Etats-Unis, dont 8% sérieux (1498) incluant 68 décès (Table II)
En 2015 l'Etude Suédoise Quadrivalent HPV vaccination and risk of multiple sclerosis and other demyelinating diseases of the central nervous system
réfute des liens avec la sclérose en plaque (SEP) . La même année, une Etude Américaine parvient à la même conclusion.
Cependant son Rapport final, l’EMA en 2015 donne malgré tout sont approbation pour le Gardasil 9 tout en soulignant un problème systémique lié à la conception des essais de Merck.
Le Danemark porte plainte contre l’EMA
A l'été 2015 Louise Brinth, médecin à l’hôpital Frederiksberg de Copenhague, signale aux autorités sanitaires danoises plusieurs dizaines de cas de jeunes filles ayant été vaccinées contre le HPV et ayant présenté, dans les mois suivants, divers troubles : « syndrome de fatigue chronique », « syndrome douloureux régional complexe », « syndrome de tachycardie orthostatique posturale »…
Le Danemark saisit alors la Commission européenne pour demander à l’EMA d’examiner la possibilité d’un lien avec les vaccins anti-HPV, notamment Gardasil et Cervarix.
l’EMA en novembre 2015, rend publique une opinion de quarante pages, écartant tout lien de causalité…
Le rapport interne ( secret) de l’EMA
A l’automne 2015, les co auteurs de la plainte contre l’EMA ( Ralph Edwards (centre de surveillance de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Uppsala (Suède) , Tom Jefferson (Centre for Evidence-Based Medicine de l’université d’Oxford) et Karsten Juhl Jorgensen (Nordic Cochrane Centre), Peter Gotzsche ) obtiennent un rapport confidentiel de 2014.
Dans ce rapport Il est stipulé que « l’approche du laboratoire… laisse des incertitudes quant à son profil d’innocuité.
Un autre rapport des inspecteurs des essais de l’EMA notait que la procédure de Merck ne constituait pas une méthode optimale de collecte de données d’innocuité, tout particulièrement pour déceler des effets secondaires systémiques susceptibles d’apparaître longtemps après l’injection des vaccins.
La méthodologie est aussi interrogée. « Dans toute la documentation à laquelle nous avons eu accès, nous n’avons vu aucune trace d’une analyse indépendante des données par les experts de l’EMA, explique Tom Jefferson, coauteur de la plainte, l’EMA se contentant des données fournies par le fabricant.
2016 Des chercheurs du Centre de surveillance de l’OMS à Uppsala – dont certains associés à la plainte contre l’EMA – viennent à ce sujet de publier, à partir de leur propre base de données, une étude dans Drug Safety. Sans pouvoir établir de causalité ni remettre en cause l’utilité des vaccins anti-HPV, leur analyse « révèle des signalements supplémentaires d’effets indésirables sérieux suivant la vaccination contre le HPV, dont les symptômes recouvrent ceux des cas récemment signalés ».
L’éminent Professeur Danois à la Cochrane Librairy reprend les études avec Tom Jefferson et conclue : « bien que certains événements signalés soient préoccupants, le PRAC (Comité pour l'Evaluation des Risques en matière de Pharmacovigilance) n’a pas considéré les signaux comme suffisamment robustes, quelle que soit leur origine par le manque d'intégration entre tous les types de preuves (in vitro, animales et humaines). Cela signifie qu'aucune évaluation définitive ne peut être faite sur les dommages potentiels tels que le SDRC et le POTS. »
Une Etude Norvégienne en 2017 se veut rassurante : pas d’augmentation de CFS/ME sur une population entre 2009–2014 de 824,133 garçons et filles de 10–17 ans.
2017 : Le rapport prudent de la HAS
Une des promesse du laboratoire est que « par rapport au dépistage seul, la vaccination par Gardasil 9 permettrait de réduire sur 100 ans de 15,6% les cancers du col de l’utérus et de 13,9% »
Sauf que bien sur on parle encore de Projection sur un modèle mathématique mais pas de faits.
Le Dr Lorgeril, opposant de longue date à cette vaccination, déclare qu’il « faut environ 15 ans, à partir de l’infection, pour qu’un cancer se développe. Aucun essai clinique testant un vaccin n’a duré 15 ans ; et ne peut pas durer plus que 3 ou 4 ans pour diverses raisons … l’hypothèse anticancer ne peut pas être testée avec nos méthodes les plus sophistiquées. »
La conclusion du rapport de la HAS suit ce raisonnement. « L’absence d’exploration de l’incertitude sur la structure du modèle et les paramètres caractérisant la transmission de l’infection par l’industriel et qui n’ont pu être modifiés par la HAS, ne permettent pas à la CEESP d’apprécier totalement l’incertitude sur le RDCR. »
En clair pas de raison solide que l’investissement se justifie.
La HAS confirme son avis en 2018 : des incertitudes demeurent concernant l’efficacité qui sera obtenue en termes de prévention des cancers dans les populations recommandées en France.
Et puis en 2018 est publiée la fameuse étude de la Cochrane Library
Cochrane, ce réseau international de chercheurs et de professionnels, mondialement réputé pour l'excellence de ses travaux et ses analyses indépendantes de l'industrie pharmaceutique publie fin mai 2018, dans sa revue de la littérature scientifique, une étude sur les vaccins anti-HPV et conclut que le rapport bénéfice-risque reste favorable.
Aussitôt Peter Gøtzsche, membre fondateur et figure tutélaire de l'organisation, qui a été expulsé du conseil de gouvernance, dénonce l'emprise de l'industrie pharmaceutique sur la constitution du savoir médical. Le médecin danois publiant, avec deux autres chercheurs, une critique virulente de la synthèse Cochrane sur les vaccins anti-HPV ,
Le 19 février 2019 l’EMEA alertée par des cas d'épilepsie post vaccinale en Espagne, publie un nouvel avis recommandant de continuer la vaccination. Les injections incriminées provenaient selon l'Agence du même lot défectueux.
Février 2020
La Méta analyse de Lars Jørgensen, Peter C. Gøtzsche & Tom Jefferson dénonce les nombreux biais des différentes études
Concernant 24 des 50 études disponibles, ils jugent qu'elles présentent un risque élevé de biais. Ils découvrent un nombre important de cas disautonomiques non rapportés. Et en reprenant le codage, une augmentation significative des cas graves ( CRPS et POTS ) Syndrome douloureux régional complexe, syndrome de tachycardie orhtostatique posturale.
Il s'avère alors que le Gardasil 9 produit +27% d’EIG que le G4.
Avec un NN1 soit un1 EIG pour 151 personnes
Annexe p26: 7071 personnes ( 233 EIG) dans le G9 et 7078 dans le G4 ( 183 EIG)
Conclusion : Après 4 ans de suivi, les vaccins contre le VPH ont diminué les précurseurs du cancer et les procédures de traitement liés au VPH, mais ont augmenté les troubles graves du système nerveux (analyse exploratoire) et les méfaits généraux. Étant donné que les essais inclus étaient principalement conçus pour évaluer les avantages et n'étaient pas suffisamment conçus pour évaluer les inconvénients, il n'est pas clair dans quelle mesure les avantages des vaccins contre le VPH l'emportent sur leurs inconvénients. L'accès limité aux rapports d'études cliniques et aux données d'essais avec les formulaires de rapport de cas a empêché une évaluation approfondie.
24 études présentent des biais importants
En Juillet 2020 , selon une étude Chinoise, l’exploration de données du VAERS révèle un nombre disproportionné de signalements d’insuffisance ovarienne prématurée (POI) et de problèmes analogues, notamment l’aménorrhée (absence de menstruations), des règles irrégulières, une augmentation de l’hormone folliculo-stimulante (FSH) et ménopause prématurée.
- Evolution épidémiologique depuis 2007 dans plusieurs pays
L'AUSTRALIE
Examinons d’abord le cas de l’Australie si souvent citée comme une incontestable réussite. Le pays vaccine les filles depuis 2007 et les garçons depuis 2013. Avec une couverture vaccinale de 80% pour les filles et de 75% pour les garçons, l’Australie annonçait l'année dernière, à grand bruit, la quasi-disparition du cancer du col de l'utérus dans moins de vingt ans. La journaliste d’investigation Catherine Riva note néanmoins que les chiffres officiels montrent que depuis la généralisation de la vaccination, l’incidence standardisée des cancers invasifs ne diminue plus alors qu’elle avait diminué de plus de 50% entre 1987 et 2006 grâce aux dépistages par frottis cytologiques.
La presse s'inquiète de ces graphiques qui circulent sur les réseaux sociaux en les traitant de trompeurs ( ils sont pourtant parfaitement exacts, comme on peut le vérifier plus haut), et rappelle que « la cancérisation apparaissant entre 25 et 30 ans entre 5 et 10 ans après l’infection. Il serait, selon eux, trop tôt pour voir les effets sur les cancers dans la population vaccinée à l’âge de 12-13 ans en 2007. L’efficacité du vaccin serait néanmoins "déjà observable à travers la diminution des lésions précancéreuses". Ainsi, les infections détectées dans les frottis de jeunes femmes de 18 à 24 ans ont quasiment disparu dans les États australiens de Victoria et de New South Wales, passant de 22,7% à 1,5% en dix ans, entre 2005-2007 et 2015.
La diminution sur la population globale des diagnostics de lésions précancéreuses est incontestable, cependant son évolution est tributaire des pratiques de dépistage et elle doit être reliée individuellement au statut vaccinal pour que le lien de causalité soit établi. D’autre part elle ne démontre pas encore une réduction des cancers constitués in fine.
Mais comment expliquer cette recrudescence de cancers du col de l'utérus, phénomène que nous observons dans d'autres pays ayant aussi largement vacciné ?
Par ailleurs, les articles vantant la réussite de l'Australie passent sous silence la question des Effets indésirables. l’ADRAC ( Adverse Drug Réaction Advisory Comity ) du TGA australien en mentionne dans un rapport très largement caviardé de 2007 (FOI back log 14-17) ) un nombre exceptionnel en notification spontanée. Un taux anaphylactique 10 à 20 fois supérieur au niveau habituellement constaté avec les autres vaccins.
Et en Europe
L’Angleterre a été en 2008, le second pays à généraliser la vaccination des jeunes filles à l’école. Entre 2008-2009 et 2011-2012, la couverture annuelle (pour une dose du vaccin) en Angleterre se situait entre 85,9% et 90,6%.
Un article publié en 2022 , titrant «Vaccin anti-HPV: quasi-élimination du cancer du col utérin en Angleterre» proclamait une baisse de taux de cancer du col de 85%.
Or l’agence officielle Cancer research UK (CRUK) ne reflète pas ces chiffres. Elle publie sur son site la dernière incidence standardisée de cancer invasif à 9,6/100 000 (soit supérieure de 50% au taux français actuel).
Le Cancer Research UK le confirme : « Au cours de la dernière décennie, au Royaume uni (entre 2006-2018) les taux d’incidence du cancer de l’utérus chez les femmes sont restés stables».
En revanche le groupe des 20-24 ans, le plus vacciné, souffre d’une augmentation d’incidence de 19% des cancers invasifs passée de 16/100 000 en 2007 à 19/100 000 en 2016-2018, dernière période publiée en mars 2023.
La Suède vaccine depuis 2007.
En Suède, grâce au dépistage cytologique on constate une diminution de 66% de l’incidence standardisée des cancers invasifs entre 1965 et 2007 (de 24/100 000 à 8/100 000) on constate également une augmentation à partir de 2014 pour atteindre 11/100 000.
Norvège
La vaccination HPV a commencé en automne 2009. Le registre norvégien du cancer montre que l’incidence de ce cancer a augmenté depuis la vaccination passant de 12,1/100 000 entre 2007-2011 à 13,5 en 2017-2021. Soit +0,4%
En Espagne, qui vaccine depuis 2008 et aurait aujourd’hui à 80% de couverture, on peut observer le même phénomène à travers les statistiques officielles.
Vacciner les garçons ?
Vacciner les garçons étendrait la protection générale le population, notamment en protégeant aussi des cancer de l'anus et de la sphère ORL. C'est un des arguments avancés. Cependant, le cancer anal reste exceptionnel (800 cas/an en France) et ne menace qu’un groupe très restreint de la population mâle ( pour 75% homosexuelle). Encore une fois les renseignements sur la réalité de l’efficacité du vaccin qui serait amené à protéger autant les femmes que les hommes , nous viennent de Royaume Uni. Etrangement on observe une augmentation des cas de cancer anal pour la population féminine ! De même pour les cancers O.R.L., qui sont encore plus fréquents.
les pays qui ont moins VACCINé
On peut observer dans d'autres pays européens dont le taux de vaccination est plus faible, comme la France ( 27,9%) ou l'Allemagne ( 40%) que l'incidence des CCU continue de décroître ou de se stabiliser. En France le taux d’incidence (standardisé monde) qui un des plus d'Europe est de 6,3 pour 100 000 femmes en 2023
Les pays qui ont changé de politique vaccinale
Les pays qui ont changé de politique vaccinale
Les pays qui ont changé de politique vaccinale
L’Autriche en 2008 cesse le remboursement , estimant le bénéfice négligeable
« À la suite du choc de décès en Autriche et d'un rapport démontrant que l'efficacité à long terme d'une telle vaccination serait « tout à fait négligeable », la ministre autrichienne de la Santé, le Dr Andrea Kdolsky, a décidé de retirer les vaccins anti-HPV du programme officiel, de cesser de les rembourser et de mettre plutôt l'accent sur le dépistage » Wikipedia. Lien vers les sources brisés.
L’Inde en 2010 cesse la vaccination :
Le conseil de la recherche médicale décide d’arrêter suite à décès et accidents graves après vaccination de 24000 jeune femmes.
Le Japon en 2013 cesse la recommandation
Le Protocole de recherche 19 ( portant sur des femme de 27-45 ans) rapporte 8 morts parmi les 3,819 participantes de l’essai et sur 3 ans. Il est notable que 7 des 8 décès - 87% - étaient de femmes asiatiques.
Rapports de pharmacovigilance en France
Rapports de pharmacovigilance en France
Rapports de pharmacovigilance en France
En 2011, pour le Gardasil, l’Afssaps (ANSM) a dénombré 351 victimes et établi un taux d’effets indésirables graves de 8,1 cas pour 100 000 doses. Dans la mesure où 3 injections sont nécessaires, le risque d’avoir un effet indésirable est donc multiplié par 3. Le ratio s’établit donc à 24,3 effets indésirables graves pour 100 000 femmes. Un chiffre très important, d’ailleurs en augmentation comme l’indique le dernier rapport de l’ANSM. A titre de comparaison, le ratio d’effets indésirables (toutes gravités confondues) pour le DTPolio sans aluminium est de ... 3,26
Plus aucun rapport de l'ANSM n'a été publié depuis 2014. Ce dernier mentionne 13,7 EIG pour 100 000 doses ».
Une étude de qualité et indépendante faite par l'ANSM et l'Assurance Maladie en 2015 a bien montré un risque accru de syndromes de Guillain-Barré chez les jeunes filles vaccinées.Il faut noter également que le pourcentage de réactions sévères locales est multiplié par deux avec le Gardasil 9 par rapport au Gardasil, passant de 2,7% à 4,5%.
Selon nos calculs , on aurait donc entre 1 chance sur 8 et 1 chance sur 80, d'avoir un EIG après 3 injections ......(selon qu'on prenne un URF - facteur de sous-déclaration des EIG- à 1% ou 10% selon le ratio communément admis) sur 2013/2014. Ce qui est proprement affolant !!!
La question de l’adjuvant aluminique
La question de l’adjuvant aluminique
C'est la question serpent de mer. Sur ce sujet, l’agence européenne répond qu’elle se conforme ainsi à la réglementation et que des décennies de recherche épidémiologique écartent tout risque lié à l’aluminium vaccinal. Un fait cependant contesté par plusieurs médecins et chercheurs.
De plus l'adjuvant utilisé pour le Gardasil est bien particulier : il s'agit du sulfate d’hydroxyphosphate d’aluminium amorphe
Entouré d’une pharmacocinétique et d’une pharmacodynamique inconnues, cet adjuvant est susceptible, à l’instar des adjuvants aluminiques classiques, de migrer vers le cerveau. Ici, un risque supplémentaire est associé à la présence de fragments d’ADN du HPV. Des préoccupations partagées par le Pr Jérôme Authier et la Dr Guillemette Crépeaux, présents à la conférence de presse du 4 juillet 2023, deux spécialistes qui conjuguent respectivement leurs compétences clinique et physiologique.
« Les rares éléments publiés dans la littérature scientifique sur cet adjuvant, exclusivement commun dans les autres vaccins de MSD, soulignent son potentiel toxique, probablement supérieur à celui des adjuvants à base d’aluminium déjà connus. Cela est à additionner aux sérieuses failles méthodologiques des essais cliniques réalisés sur ce vaccin », selon le Dr Crépeaux.
Dans le rapport Les adjuvants aluminiques : le point en 2016 de l' Académie nationale de Pharmacie l'avertissement est clair : « Selon l’équipe de Créteil, la description de plusieurs observations de jeunes filles développant fatigue et myalgies après l’administration d’un vaccin quadrivalent contre des papillomavirus, adsorbé sur du sulfate d’hydroxyphosphate d’aluminium, soulèverait la question de l’induction de MFM par ce vaccin. »
La recrudescence de myofasciites à macrophages. Cette maladie auto-immune affecte certains patients des années après l’injection (médiane de 5 ans).
A ce titre, la Dr Crépeaux rappelle que l’adjuvant de MSD a été introduit sans aucune autorisation, qu’aucune évaluation toxicologique n’a été menée cependant que sa quantité a doublé entre le Gardasil 4 et le Gardasil 9 et fluctue d’un lot d’ampoules à d’autres.
Sesilje Petersen, jeune chercheuse qui a participé aux essais cliniques du Gardasil au Danemark et qui était dans le groupe placebo, a développé une série d’EIG suite aux injections. Elle a découvert bien plus tard qu’il s’agissait en réalité d’injections d’adjuvant aluminique seul au lieu d’une solution saline, pourtant prévue dans le protocole de Future II qu’elle avait signé avant l’essai.
Les actions en justice
Les actions en justice
Les actions en justice
En France
La Commission de Conciliation et d’Indemnisation (CCI) reconnait l’existence d’un lien entre la vaccination contre le HPV (Gardasil) et l’encéphalomyélite aigue disséminée développée par Océane Bourguignon en 2013. Pourtant après des années de procédure, la justice prononce un non lieu.
Aux Etats Unis
En décembre 2019, le nombre d’effets secondaires déclarés à la suite de la vaccination Gardasil était supérieur à n’importe quel autre vaccin dans le système de notification des événements indésirables liés aux vaccins (VAERS) de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis Plus de 64 000 rapports d’événements indésirables liés au vaccin contre le HPV. Il n’est donc pas surprenant que le Vaccine Injury Compensation Program (VICP = système de compensation du gouvernement USA aux victimes des vaccins) ait versé des millions de dollars en dommages-intérêts pour les blessures et les décès imputés au Gardasil. « En raison de cette fraude de Merck, le Gardasil fait des ravages sur une grande partie d’une génération entière d’enfants et de jeunes adultes à l’échelle mondiale », révèlent les poursuites contre le Gardasil.
Environ 80 affaires sont actuellement en cours devant les tribunaux fédéraux, et des centaines d’autres devraient être déposées devant les tribunaux fédéraux dans les mois à venir aux Etats-Unis.
Que conclure ?
Que conclure ?
Concernant l’efficacité de la vaccination HPV :
Les études montrent une immunogénicité concluante à court terme sur les HPV 16 et 18. Cependant l’effet recherché in fine est une diminution significative de la survenue des cancers (et non seulement des lésions précancéreuses) associés aux HPV.
L’efficacité sur la survenue de lésions précancéreuses du col utérin semble la mieux établie à court terme dans les essais cliniques, mais les résultats à plus long terme en population de vie réelle sont contradictoires. Le suivi est insuffisant pour évaluer le bénéfice sur la survenue de cancers du col avérés. Les autres types de cancer n’ont pas fait l’objet d’essais cliniques.
La simple observation des taux d’incidence de divers cancers liés à l’HPV dans les pays où a été mise en place la vaccination ne constitue pas un niveau de preuve satisfaisant d’efficacité ou d’inefficacité, puisqu’il faut pouvoir comparer précisément les individus vaccinés et non-vaccinés, et de surcroît, avec un recul suffisant.
Enfin, l’argument de l’éradication des HPV pathogènes et de la protection collective, notamment par la vaccination des garçons, n’est pas étayé par des données sérieuses. L’acquisition d’une immunité stérilisante durable au niveau des muqueuses permettant d’éviter le portage et la transmission n’est pas attendue avec ce type de vaccin. Cependant cela n’exclut pas une stimulation du système immunitaire qui le rende plus efficace pour éliminer des cellules cancéreuses recelant de l’HPV, mais elle reste à confirmer (cf. ci-dessus).
Les études préliminaires montrent des résultats très insuffisants qui n’auraient pas justifié d’autorisation de mise sur le marché en urgence. Les études très contradictoires qui suivent rendent le bénéfice-risque non évaluable !
L’étude de la très respectée Cochran qui a tranché faveur du vaccin a été remise en question par un de ses anciens et éminents membres.
Faute d’étude vraiment fiable, nous ne pouvons établir un bénéfice risque incontestable.
Et les données epidémiologiques dans de nombreux pays tendent à démontrer l’inefficacité de la vaccination pour prévenir les cancers du col de l'utérus qui auraient même tendance à progresser légèrement.
Comment alors expliquer cette recrudescence ? Le Dr Lorgeril nous livre son hypothèse : « Si on admet – ce qui est loin d’être évident à mon avis – que le Gardasil est actif contre les HPV-16 et HPV-18, et que les HPV sont nécessaires au développement de ces lésions précancéreuses – ce qui est encore hypothétique à mon avis – la seule interprétation possible de ces données est que d’autres HPV se sont substitués aux HPV-16 et HPV-18. C’est un phénomène de remplacement qui n’a rien de surprenant et que j’ai déjà décrit dans un autre livre à propos d’autres agents infectieux, notamment les pneumocoques. Ce phénomène de remplacement nécessite la mise au point de nouveaux vaccins avec de nouveaux antigènes correspondant aux nouveaux coupables. Comme il y a une multitude (des centaines connus plus des mutants encore inconnus) d’autres HPV ne demandant qu’à remplacer HPV-16 et HPV-18, il est à craindre que cette course poursuite ne se termine jamais. »
Constatant l'échec du vaccin actuel, une étude parue dans European Journal of Cancer Prevention 2020 conclue qu’Il faudrait élaborer un nouveau vaccin compte tenu de l'évolution à la hausse des souches d'HPV pathogènes non couvertes par la vaccination
Pour ce qui est enfin de la question des effets indésirables , nous entrons dans le débat infini de l’imputabilité bien que les essais préliminaires autant que la pharmacovigilance indiquent un taux anormal d’EIG.
Bernard Dalbergue , qui a travaillé 20 ans pour des laboratoire va jusqu'à dire que le Gardasil sera le plus gros scandale de tous les temps.